Quelle que soit la lésion le traitement est d’abord médical
- antalgiques et anti-inflammatoires
- kinésithérapie : massages manuels, traitement de la douleur par le froid (cryothérapie), la chaleur, les ultrasons et surtout renforcement de certains muscles pour abaisser la tête humérale et diminuer le conflit sous acromial et donc la bursite ou la tendinite. Ces muscles (muscle grand rond, muscle grand dorsal, faisceau inférieur du grand pectoral) sont peu développés habituellement. Leur renforcement est un travail de longue haleine
- infiltration : c’est une injection d’anti-inflammatoires puissants (des corticoïdes) dans la bourse sous acromiale. Elle masque la douleur pour un temps variable. Elle permet de sortir d’un « cercle vicieux » ou les douleurs entretiennent une mauvaise position, qui pérennise le conflit sous acromial. Par contre elle ne peut pas guérir et faire cicatriser la lésion. L’infiltration aurait même des effets nocifs sur la cicatrisation. Elle n’est donc pas recommandée si une chirurgie est envisagée.
La chirurgie intervient donc au bout de ce « chemin de croix », pour les seules lésions qui n’auront pas été soulagées par le traitement médical.
L’hospitalisation dure 2 a 3 jours, afin de maîtriser au mieux les éventuelles douleurs post opératoires, et limiter l’ensemble des risques péri opératoires (par exemple le risque d’infection nosocomiale qui diminue avec le contrôle de la douche pré opératoire)